L’écoulement inexorable de la vie
Soul's Bloom
L’écoulement inexorable de la vie

Comme le torrent se précipite vers la mer, emportant avec lui tout ce qu’il rencontre, la vie humaine s’écoule dans un mouvement incessant, fluide et indomptable. Rien ne peut arrêter ce courant : ni les rochers de nos résistances, ni les méandres de nos désirs, ni les barrages de nos peurs. Tout converge vers l’océan de l’éternel, cet espace vaste où les distinctions s’effacent, où le moi se dissout dans l’immensité.
Comme le soleil et la lune glissent par-delà les montagnes du couchant, nos jours et nos nuits se succèdent dans une danse cosmique, indifférente à nos volontés. Chaque lever de soleil porte en lui la promesse d’un nouveau commencement, chaque crépuscule murmure l’impermanence. Pourtant, dans cette alternance, il y a une invitation silencieuse : contempler l’instant, cet espace fugace où l’éternité se révèle. Loin des projections du mental, au-delà des récits que nous tissons, l’instant est une porte vers ce qui ne naît ni ne meurt.
Comme les heures et les instants s’enfuient, insaisissables, la vie nous rappelle qu’elle n’appartient à personne. Elle n’est pas un bien à posséder, mais un mystère à accueillir. Que cherchons-nous à retenir ? Les joies s’évanouissent comme des gouttes de rosée sous le soleil matinal, et les peines, bien qu’elles semblent s’attarder, finissent par s’écouler elles aussi. Dans cette fuite incessante, il y a une liberté : celle de lâcher prise, de cesser de s’agripper à ce qui, par nature, ne peut être tenu.
Si nous cessions de courir après le courant ? si... au lieu de lutter contre l’inéluctable, nous apprenions à nager avec lui ? La vie, dans son écoulement, n’est pas une perte, mais une révélation. Elle nous invite à plonger en nous-mêmes, à découvrir ce qui demeure lorsque tout passe. Au cœur de l’impermanence, il y a une présence immobile, un silence vibrant qui n’a ni début ni fin. C’est là, dans l’abandon à ce qui est, que nous touchons l’essence de notre être.
Comme le torrent, laissons-nous porter. Comme le soleil et la lune, glissons avec grâce dans le cycle du temps. Comme les instants qui s’enfuient, accueillons chaque souffle comme un cadeau. Car dans cet accueil, dans cette simplicité, la vie révèle son secret : elle n’a jamais été ailleurs que dans l’instant présent, dans l’éternel maintenant.
Soyons fous, soyons "sages"... rions joyeusement de nos sérieux éphémères.
Elsa - Soul's bloom- 2025
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Un silence tombe, léger comme la brume qui se lève. Les doutes, les vieilles chaînes familiales ou professionnelles, les anticipations s’évaporent sans bruit. Reste un espace clair, vaste, où l’amour n’a plus à se battre. Il coule, simplement, vers ceux que l’on porte en soi. Un message murmuré nous y conduit : observer ce qui retient, puis laisser filer. "Lâcher le mental au profit de ceux que nous aimons" Pas fuite, mais choix de paix. Les mots durs, les malentendus, les passions mal placées glissent comme l’eau sur la feuille de lotus. Tendre l’autre joue n’est pas "faiblesse", mais présence élevée, lumière qui répond à la confusion par plus de lumière encore. Cesser de tout comprendre, de tout contrôler. L’amour n’a pas de forme fixe. Il est poupée russe infinie, débordement sans mesure. Il nous soulève au-dessus des querelles, nous ouvre à la vastitude des messages qui passent, même embrouillés. Le lâcher-prise devient rosée : il nourrit sans forcer, apaise sans retenir. Regarde les pensées comme des nuages. Elles passent. Tu restes. Imagine cinquante bras qui veulent t’enlacer, mais tu n’en serres aucun. Ce détachement n’est pas froideur ; c’est ouverture. L’amour du Soi, une fois reconnu, se répand sans effort. La peur ? Un bluff. Un " je suis" suffit à tout relier. Prends soin de toi d’abord. Quand tu es plein, tu donnes sans compter. Pas d’amour forcé. Juste un trop-plein naturel. Comme un arc-en-ciel après l’orage, il unit les mains, guérit les terres blessées, relie sans nommer. La raison est muette face à l’amour. Amour, perce-moi. Fais de mon cœur ta demeure. Plus de séparation. Plus d’adieu. Juste l’océan où tout retourne. Oser la puissance intuitive, dépasser les rôles, les projections. Le couple n’est pas contrat, mais mémoire vivante, mère, enfant, père, famille. Le lâcher-prise y est acte de liberté : voir ce qui joue, apaiser le tumulte, laisser couler comme une rivière qui sait d’où elle vient et où elle va. Le monde est illusion de séparation. Lâcher la peur, c’est choisir la joie comme évidence. Chaque pensée libérée est une synapse rendue à l’amour. Chaque lien devient prière vivante. Une seule mélodie : le lâcher-prise n’est pas perte. C’est gain d’immensité. Offrir à ceux qu’on aime non pas nos chaînes, mais l’océan entier de notre présence. Laissez passer le vent. Ce qui reste est amour.

L’art et la spiritualité ont toujours été intimement liés, offrant un espace pour explorer l’âme, l’univers et les mystères de l’existence. Cet article vous invite à découvrir quatre approches artistiques contemporaines, chacune imprégnée d’une essence spirituelle, et à expérimenter ces styles pour nourrir votre propre

Quand l’automne drapé de brumes fraîches enlace la terre, la peau, tel un feuillage délicat, peut s’éteindre sous le voile de l’humidité et du froid. Terne, rugueuse, elle appelle un rituel doux, vibrant, pour raviver son éclat. Inspiré par les murmures de la nature et les savoirs ancestraux, ce gommage à la citrouille et à la cannelle est une caresse poétique, un élixir d’automne pour choyer votre enveloppe charnelle. Les présents de la terre : les ingrédients Dans ce ballet végétal, chaque ingrédient chante sa partition : 3 cuillères à soupe de purée de citrouille, joyau doré des champs d’octobre, gorgée de vitamines A et C. Telle une brise légère, elle exfolie en douceur et offre ses antioxydants pour protéger la peau des caprices du vent automnal. 2 cuillères à soupe de sucre de canne, cristaux bruts nés de la sève sucrée, qui dansent sur la peau pour polir délicatement ses aspérités. 1 cuillère à café de cannelle en poudre, épice chaude au souffle vivifiant, qui réveille la circulation et ranime l’éclat, comme un feu follet dans la forêt. 1 cuillère à soupe d’huile de coco, nectar soyeux des tropiques, qui enveloppe la peau d’un voile hydratant et protecteur, tel un cocon de douceur. Une alchimie sensorielle Dans un bol de bois ou de terre, mêlez ces trésors avec soin, jusqu’à ce qu’une pâte onctueuse naisse sous vos doigts. Sous la douche, lorsque l’eau tiède murmure sur votre peau, offrez-lui ce baume automnal. Appliquez la préparation en mouvements circulaires, comme une danse lente et bienveillante, laissant chaque grain caresser et réveiller l’épiderme. Puis, rincez abondamment, laissant l’eau emporter les impuretés et révéler une peau neuve, vibrante . Une renaissance automnale Ce gommage, tel un poème gravé dans la chair, libère la peau des cellules mortes, polissant son grain avec une tendresse infinie. La citrouille, étoile des récoltes, infuse ses vertus antioxydantes, dressant un rempart contre les assauts du froid. La cannelle, épice ardente, stimule la circulation, ravivant l’éclat comme une aube dorée. L’huile de coco, fidèle gardienne, hydrate et protège, laissant la peau douce comme une feuille caressée par la rosée. Une fois par semaine, offrez-vous ce rituel pour une peau lumineuse, prête à danser sous les rayons pâles de l’automne. Que ce gommage soit une célébration de la saison, un instant où votre corps s’accorde aux rythmes de la terre, vibrant au diapason de ses couleurs et de ses parfums.

Ce matin, une douce impulsion me guide à partager avec vous une pratique vocale d’une simplicité désarmante, mais d’une profondeur insoupçonnée. Le fredonnement, ce doux murmure intérieur, est bien plus qu’un simple son : c’est une clé pour harmoniser le corps, l’esprit et l’âme. Accessible à tous...

Dans le sublime silence, là où le monde se tait et se replie sur lui-même, un point émerge. Un point, si petit, si discret, pourtant si vaste dans son essence. Il est le commencement, l’écho d’une rencontre entre un outil et une surface, entre l’intention et la matière. Ce point, isolé, solide, stable, immobile, porte en lui l’introversion d’un univers en gestation. Il ne crie pas, il ne s’impose pas, il est, simplement. Ce point... est l’étincelle de l’être. Il ne cherche pas à se justifier car il est déjà complet. Pourtant, dans son immobilité apparente, il vibre d’une nécessité intérieure, une pulsation silencieuse qui murmure : "crée, deviens, révèle". De cette graine minuscule naît une œuvre, une expression de l’âme qui se déploie sans effort, comme une rivière suit son lit naturel. L’autonomie du point n’est pas une solitude froide, mais une liberté féconde, un espace où tout peut advenir. Dans ce silence, il n’y a ni urgence ni manque. Le point ne court pas après le monde car le monde est déjà en lui. Il est l’origine et la destination, le commencement et l’achèvement. Lorsqu’il s’ouvre, il ne se perd pas... il se donne. Et dans ce don, une œuvre prend forme, non pas pour prouver, mais pour chanter l’évidence de l’être. Ainsi, dans la simplicité d’un point, tout est dit. Il suffit de s’arrêter, d’écouter, de sentir. La surface matérielle n’est qu’un miroir ; l’outil, une extension de la main intérieure. Et l’œuvre ? Elle est le souffle de l’éternel, dansant dans le temps, née d’un silence qui jamais ne s’éteint.



