Réchauffez votre corps et votre esprit avec les plantes de l’automne
Soul's Bloom
Réchauffez votre corps et votre esprit avec les plantes de l’automne

Quand l’automne drape ses brumes sur les matins d’octobre, le froid humide s’insinue, la lumière s’adoucit et l’énergie, parfois, s’effrite comme une feuille sèche. Pourtant, cette saison murmure une invitation : celle de se lover dans la chaleur des plantes réchauffantes et toniques, ces alliées que la nature offre pour raviver notre flamme intérieure. En naturopathie, ces trésors végétaux stimulent la circulation, réchauffent le corps et redonnent du souffle à l’esprit. Suivez-moi dans ce voyage sensoriel où gingembre, cannelle et ortie tissent une poésie réconfortante pour affronter l’automne avec éclat.
Les plantes réchauffantes et toniques : des brasiers végétaux
1. Gingembre (Zingiber officinale)
- Racine ardente au parfum piquant, le gingembre est un feu sacré pour le corps. Anti-inflammatoire, il réchauffe les membres engourdis par l’humidité et soutient une digestion parfois paresseuse en automne. Sa chaleur douce stimule la circulation, comme un ruisseau qui retrouve son courant.
- Recette de tisane matinale: Râpez 1 cm de racine fraîche dans 250 ml d’eau chaude, ajoutez une cuillère de miel doré et une larme de citron. Laissez infuser 10 minutes. Ce breuvage, à savourer au lever, éveillera vos sens et réchauffera votre matinée.
2. Cannelle (Cinnamomum verum)
Écorce parfumée des contrées lointaines, la cannelle est une caresse épicée. Antiseptique, elle protège des frimas tout en soutenant le métabolisme. Son arôme évoque les souvenirs d’enfance et les soirées au coin du feu.
- Conseil culinaire
: Saupoudrez une pincée de cannelle sur une compote de pommes tièdes ou dans une soupe de potimarron. Elle transforme chaque bouchée en un cocon de douceur automnale.
3. Ortie (Urtica dioica)
Ne vous fiez pas à ses piquants : l’ortie est une fée généreuse, gorgée de fer et de magnésium, qui combat la fatigue et redonne vigueur. Reminéralisante, elle est la complice idéale pour contrer la lassitude des jours gris.
- Infusion revigorante
: Faites infuser 1 cuillère à soupe de feuilles séchées dans une tasse d’eau chaude, deux fois par jour. Cette potion verte, au goût de terre, vous ancrera dans la vitalité de l’automne.
Recette phare : Le chai automnal, un élixir d’épices
Rien n’évoque mieux l’automne qu’un chai maison, où les épices dansent en harmonie pour réchauffer le corps et l’âme. Voici une recette simple pour 2 tasses :
Ingrédients :
- 1 cm de gingembre frais râpé (réchauffant, stimulant).
- 1 bâton de cannelle (antiseptique, réconfortant).
- 3 clous de girofle (antiviraux, stimulants).
- 2 gousses de cardamome écrasées (digestives, tonifiantes).
- 500 ml d’eau.
- 1 cuillère à café de thé noir (facultatif, pour un effet tonique).
- Lait végétal (amande ou avoine) et miel, selon votre goût.
Préparation:
1. Faites frémir l’eau avec le gingembre, la cannelle, les clous de girofle et la cardamome pendant 10 minutes.
2. Ajoutez le thé noir (si utilisé) et laissez infuser 3 minutes.
3. Filtrez, puis ajoutez un nuage de lait végétal et une touche de miel pour adoucir.
Bienfaits
: Ce chai est une étreinte liquide, où chaque épice joue sa partition : le gingembre ranime, la cannelle réconforte, le girofle protège et la cardamome apaise. À déguster près d’une fenêtre, en regardant les feuilles danser.
Conseils pratiques : un automne vibrant et savoureux
Intégrer ces plantes dans votre quotidien est une ode à la simplicité. Préparez une soupe d’ortie en mélangeant ses feuilles à des pommes de terre et du poireau pour un dîner reminéralisant. Parsemez vos compotes ou porridges matinaux de cannelle pour une chaleur douce. Après un repas, savourez une infusion de gingembre pour raviver votre feu digestif.
Activité complémentaire : Enfilez vos bottes et partez en forêt, gants aux mains, pour cueillir des orties fraîches. Cette marche, bercée par le craquement des feuilles, est une communion avec la nature. Les orties, séchées ou cuites, deviendront vos alliées pour tout l’automne.
L’automne, une saison à embrasser
L’automne n’est pas une saison à craindre, mais une toile où peindre des instants de douceur. Avec le gingembre, la cannelle et l’ortie, transformez les jours froids en moments de chaleur et de vitalité. Expérimentez ces saveurs dans votre cuisine, laissez-les infuser dans vos tasses et vos plats. Que chaque gorgée, chaque bouchée, soit une célébration de la magie automnale, un pas de danse avec la nature qui, même dans sa mélancolie, sait nous réchauffer le cœur.
Soyons fous, soyons "sages"... rions joyeusement de nos sérieux éphémères.
Elsa - Soul's bloom- 2025
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Quand l’automne drape le ciel de ses voiles gris et que la pluie murmure des mélodies mélancoliques, le corps et l’âme soupirent parfois d’épuisement. Les jours raccourcissent, le froid s’invite, et le moral vacille comme une feuille dans le vent. Pourtant, dans l’intimité d’un bain chaud, les plantes, gardiennes de la terre, tissent un cocon de douceur pour apaiser ces tourments. Voici une recette naturopathique, empreinte de poésie, pour un bain relaxant aux herbes d’automne, une ode à la détente et à la reconnexion. Ingrédients, présents de la nature Dans ce rituel, chaque élément est une caresse végétale, un murmure de la forêt et des champs : Deux poignées de feuilles de sauge séchées , sagesse ancienne, purificatrice des corps et des âmes, dont le parfum boisé chasse les ombres de l’esprit. Une poignée de fleurs de camomille séchées , pétales dorés, tels des soleils miniatures, qui apaisent les tempêtes intérieures et bercent les pensées agitées. Une poignée de sel d’Epsom , cristaux de la terre, alliés des muscles endoloris, libérant le corps de ses tensions comme une rivière emporte les feuilles mortes. Cinq gouttes d’huile essentielle d’orange douce , essence lumineuse, gouttelettes de soleil liquide, qui réchauffent le cœur et dissipent le voile du spleen automnal. Préparation, un rituel sacré Tel un alchimiste des sous-bois, préparez votre élixir de sérénité : - Réunissez les feuilles de sauge et les fleurs de camomille, et glissez-les délicatement dans un sachet de mousseline ou un filtre à thé, comme un bouquet offert à l’eau. - Faites couler une eau chaude, dont la vapeur s’élève en volutes dansantes, et plongez-y le sachet d’herbes, laissant leurs arômes se mêler à l’onde. - Dispersez le sel d’Epsom, qui fond comme une promesse de légèreté. Juste avant de vous immerger, versez les cinq gouttes d’huile essentielle d’orange douce, perles d’ambre qui éclatent en une fragrance chaleureuse. - Glissez-vous dans ce bain, offrez-vous vingt minutes de pause, et laissez chaque inspiration profonde tisser un lien entre vous et les murmures de la nature. Bienfaits, une étreinte végétale Ce bain est une célébration, un poème liquide où chaque ingrédient joue sa partition. La sauge, purificatrice, équilibre les émotions, tandis que la camomille, douce comme une comptine, apaise les tourments de l’âme. Le sel d’Epsom, tel un vent léger, relâche les nœuds du corps, préparant la peau à braver les frimas. Et l’orange douce, rayon d’automne, enveloppe le cœur d’une chaleur réconfortante, chassant la grisaille intérieure. Dans ce bain, le temps s’arrête, l’automne devient une alliée. Chaque goutte d’eau, chaque effluve végétal, vous ramène à l’essentiel : un instant de paix, un retour à soi, enveloppé par la tendresse des plantes. Fermez les yeux, écoutez le chant de l’eau, et laissez l’automne vous bercer.

Un silence tombe, léger comme la brume qui se lève. Les doutes, les vieilles chaînes familiales ou professionnelles, les anticipations s’évaporent sans bruit. Reste un espace clair, vaste, où l’amour n’a plus à se battre. Il coule, simplement, vers ceux que l’on porte en soi. Un message murmuré nous y conduit : observer ce qui retient, puis laisser filer. "Lâcher le mental au profit de ceux que nous aimons" Pas fuite, mais choix de paix. Les mots durs, les malentendus, les passions mal placées glissent comme l’eau sur la feuille de lotus. Tendre l’autre joue n’est pas "faiblesse", mais présence élevée, lumière qui répond à la confusion par plus de lumière encore. Cesser de tout comprendre, de tout contrôler. L’amour n’a pas de forme fixe. Il est poupée russe infinie, débordement sans mesure. Il nous soulève au-dessus des querelles, nous ouvre à la vastitude des messages qui passent, même embrouillés. Le lâcher-prise devient rosée : il nourrit sans forcer, apaise sans retenir. Regarde les pensées comme des nuages. Elles passent. Tu restes. Imagine cinquante bras qui veulent t’enlacer, mais tu n’en serres aucun. Ce détachement n’est pas froideur ; c’est ouverture. L’amour du Soi, une fois reconnu, se répand sans effort. La peur ? Un bluff. Un " je suis" suffit à tout relier. Prends soin de toi d’abord. Quand tu es plein, tu donnes sans compter. Pas d’amour forcé. Juste un trop-plein naturel. Comme un arc-en-ciel après l’orage, il unit les mains, guérit les terres blessées, relie sans nommer. La raison est muette face à l’amour. Amour, perce-moi. Fais de mon cœur ta demeure. Plus de séparation. Plus d’adieu. Juste l’océan où tout retourne. Oser la puissance intuitive, dépasser les rôles, les projections. Le couple n’est pas contrat, mais mémoire vivante, mère, enfant, père, famille. Le lâcher-prise y est acte de liberté : voir ce qui joue, apaiser le tumulte, laisser couler comme une rivière qui sait d’où elle vient et où elle va. Le monde est illusion de séparation. Lâcher la peur, c’est choisir la joie comme évidence. Chaque pensée libérée est une synapse rendue à l’amour. Chaque lien devient prière vivante. Une seule mélodie : le lâcher-prise n’est pas perte. C’est gain d’immensité. Offrir à ceux qu’on aime non pas nos chaînes, mais l’océan entier de notre présence. Laissez passer le vent. Ce qui reste est amour.

L’art et la spiritualité ont toujours été intimement liés, offrant un espace pour explorer l’âme, l’univers et les mystères de l’existence. Cet article vous invite à découvrir quatre approches artistiques contemporaines, chacune imprégnée d’une essence spirituelle, et à expérimenter ces styles pour nourrir votre propre

Quand l’automne drapé de brumes fraîches enlace la terre, la peau, tel un feuillage délicat, peut s’éteindre sous le voile de l’humidité et du froid. Terne, rugueuse, elle appelle un rituel doux, vibrant, pour raviver son éclat. Inspiré par les murmures de la nature et les savoirs ancestraux, ce gommage à la citrouille et à la cannelle est une caresse poétique, un élixir d’automne pour choyer votre enveloppe charnelle. Les présents de la terre : les ingrédients Dans ce ballet végétal, chaque ingrédient chante sa partition : 3 cuillères à soupe de purée de citrouille, joyau doré des champs d’octobre, gorgée de vitamines A et C. Telle une brise légère, elle exfolie en douceur et offre ses antioxydants pour protéger la peau des caprices du vent automnal. 2 cuillères à soupe de sucre de canne, cristaux bruts nés de la sève sucrée, qui dansent sur la peau pour polir délicatement ses aspérités. 1 cuillère à café de cannelle en poudre, épice chaude au souffle vivifiant, qui réveille la circulation et ranime l’éclat, comme un feu follet dans la forêt. 1 cuillère à soupe d’huile de coco, nectar soyeux des tropiques, qui enveloppe la peau d’un voile hydratant et protecteur, tel un cocon de douceur. Une alchimie sensorielle Dans un bol de bois ou de terre, mêlez ces trésors avec soin, jusqu’à ce qu’une pâte onctueuse naisse sous vos doigts. Sous la douche, lorsque l’eau tiède murmure sur votre peau, offrez-lui ce baume automnal. Appliquez la préparation en mouvements circulaires, comme une danse lente et bienveillante, laissant chaque grain caresser et réveiller l’épiderme. Puis, rincez abondamment, laissant l’eau emporter les impuretés et révéler une peau neuve, vibrante . Une renaissance automnale Ce gommage, tel un poème gravé dans la chair, libère la peau des cellules mortes, polissant son grain avec une tendresse infinie. La citrouille, étoile des récoltes, infuse ses vertus antioxydantes, dressant un rempart contre les assauts du froid. La cannelle, épice ardente, stimule la circulation, ravivant l’éclat comme une aube dorée. L’huile de coco, fidèle gardienne, hydrate et protège, laissant la peau douce comme une feuille caressée par la rosée. Une fois par semaine, offrez-vous ce rituel pour une peau lumineuse, prête à danser sous les rayons pâles de l’automne. Que ce gommage soit une célébration de la saison, un instant où votre corps s’accorde aux rythmes de la terre, vibrant au diapason de ses couleurs et de ses parfums.

Ce matin, une douce impulsion me guide à partager avec vous une pratique vocale d’une simplicité désarmante, mais d’une profondeur insoupçonnée. Le fredonnement, ce doux murmure intérieur, est bien plus qu’un simple son : c’est une clé pour harmoniser le corps, l’esprit et l’âme. Accessible à tous...

Dans le sublime silence, là où le monde se tait et se replie sur lui-même, un point émerge. Un point, si petit, si discret, pourtant si vaste dans son essence. Il est le commencement, l’écho d’une rencontre entre un outil et une surface, entre l’intention et la matière. Ce point, isolé, solide, stable, immobile, porte en lui l’introversion d’un univers en gestation. Il ne crie pas, il ne s’impose pas, il est, simplement. Ce point... est l’étincelle de l’être. Il ne cherche pas à se justifier car il est déjà complet. Pourtant, dans son immobilité apparente, il vibre d’une nécessité intérieure, une pulsation silencieuse qui murmure : "crée, deviens, révèle". De cette graine minuscule naît une œuvre, une expression de l’âme qui se déploie sans effort, comme une rivière suit son lit naturel. L’autonomie du point n’est pas une solitude froide, mais une liberté féconde, un espace où tout peut advenir. Dans ce silence, il n’y a ni urgence ni manque. Le point ne court pas après le monde car le monde est déjà en lui. Il est l’origine et la destination, le commencement et l’achèvement. Lorsqu’il s’ouvre, il ne se perd pas... il se donne. Et dans ce don, une œuvre prend forme, non pas pour prouver, mais pour chanter l’évidence de l’être. Ainsi, dans la simplicité d’un point, tout est dit. Il suffit de s’arrêter, d’écouter, de sentir. La surface matérielle n’est qu’un miroir ; l’outil, une extension de la main intérieure. Et l’œuvre ? Elle est le souffle de l’éternel, dansant dans le temps, née d’un silence qui jamais ne s’éteint.



