Le repos dans le voyage de l’Être
Soul's Bloom
Le repos dans le voyage de l’Être

"Comme le voyageur s’arrête au gîte d’étape, ainsi l’être qui fait le voyage de l’existence séjourne dans une vie." Shantidera
Cette parole, telle une goutte de rosée sur une feuille au matin, invite à contempler la nature éphémère et profonde de notre passage dans ce monde. Elle murmure une vérité intemporelle : nous sommes des voyageurs, et chaque vie, chaque instant, est un gîte où l’âme s’arrête pour se reposer, apprendre et se souvenir de sa véritable essence.
Le voyageur et son gîte
Imagine un voyageur marchant sur un sentier sans fin, porté par le souffle du mystère. Il ne possède ni carte ni boussole car le chemin se révèle à mesure qu’il avance. Chaque gîte... chaque halte... est une vie, un moment où il s’assied, observe et se laisse imprégner par l’instant. Ce gîte n’est pas une fin, mais une pause, un espace sacré où l’âme peut contempler son propre reflet dans le miroir de l’existence.
Ce voyageur, c’est toi. Ce gîte, c’est ta vie actuelle avec ses joies, ses peines, ses tumultes et ses silences.
Mais qui est véritablement ce voyageur ? Est-il le corps qu’il habite, les pensées qui dansent dans son esprit, ou les émotions qui colorent son cœur ? Ou bien est-il quelque chose de plus vaste, une présence silencieuse qui observe tout cela sans s’y attacher ?
La danse de l’impermanence
Dans ce gîte qu’est la vie, tout semble réel, solide, définitif. Les relations, les désirs, les peurs, les ambitions... tout cela peut sembler être "Soi". Pourtant, comme un feu de camp allumé pour la nuit, tout cela s’éteint lorsque l’aube arrive. Les formes changent, les expériences s’évanouissent, mais le voyageur, lui, continue. Ce qui demeure, c’est cette conscience pure, ce regard intérieur qui voit sans juger, qui aime sans posséder.
Arrête-toi un instant. Ferme les yeux et écoute. Entends-tu ce silence derrière le bruit du monde ?
C’est là, dans ce silence, que le voyageur se reconnaît. Ce n’est pas dans l’agitation du gîte... les pensées, les émotions, les drames, qu’il trouve sa vérité, mais dans la paix qui sous-tend chaque expérience. Cette paix est ta maison, ton refuge éternel.
Se reposer dans l’instant
Le voyageur ne s’attarde pas dans le gîte plus longtemps que nécessaire. Il savoure la chaleur du feu, la douceur du repas, la beauté du paysage, mais il sait qu’il doit repartir. De la même manière, dans cette vie, il ne s’agit pas de s’accrocher à ce qui passe. les plaisirs, les douleurs, les succès ou les échecs. mais de les accueillir avec un cœur ouvert, comme des hôtes temporaires.
Si tu cessais de courir ? Si, au lieu de chercher un sens à ce voyage, tu te reposais simplement dans l’être ? Pose-toi cette question : qu’est-ce qui, en toi, ne change jamais ? Derrière les pensées qui s’agitent, derrière les émotions qui montent et descendent comme les vagues, il y a une présence immobile, un espace d’amour et de clarté. C’est là que le voyageur trouve son repos véritable.
Le gîte comme miroir
Chaque vie... chaque gîte... est un miroir. Les rencontres, les défis, les moments de grâce sont autant de reflets qui te montrent qui tu crois être, mais aussi qui tu es vraiment. Lorsque tu te disputes avec un proche, c’est un miroir. Lorsque tu ressens une joie profonde face à un coucher de soleil, c’est un miroir. Lorsque tu te sens perdu, c’est encore un miroir. Tout cela t’invite à regarder au-delà des apparences, à reconnaître que le voyageur n’est pas les ombres qu’il projette, mais la lumière qui les éclaire.
Ne cherche pas à changer le miroir. Ne cherche pas à polir ses imperfections ou à le rendre plus beau. Contente-toi d’observer. Laisse les reflets danser sans t’y perdre. Car le voyageur n’est pas le reflet, pas plus que la vie n’est le gîte. Tu es l’espace dans lequel tout cela se déploie.
L’invitation du voyage
Comment voyager léger ? Comment séjourner dans ce gîte sans t’y attacher ?
La réponse est simple, mais elle demande du courage : sois présent. Accueille chaque instant comme s’il était le premier et le dernier. Aime sans retenir, observe sans juger, vis sans t’agripper. Le voyageur sage ne transporte pas de fardeaux inutiles. Il sait que tout ce dont il a besoin est déjà en lui.
Ce gîte, cette vie, est une opportunité. Non pas pour accumuler des expériences ou des possessions, mais pour te souvenir de qui tu es. Chaque souffle est une porte vers l’éternel. Chaque silence est une invitation à rentrer chez toi.
Alors, voyageur, repose-toi dans ce gîte. Savoure la beauté de l’instant. Et lorsque le moment viendra de reprendre la route, fais-le avec un sourire, car le chemin n’a jamais cessé d’être toi.
Soyons fous, soyons "sages"... rions joyeusement de nos sérieux éphémères.
Elsa - Soul's bloom- 2025
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Quand l’automne drape le monde de ses brumes et de ses pluies, les cheveux, tels des feuillages délicats, s’alourdissent sous l’humidité. Ils se ternissent, se fragilisent, comme des pétales ployés par la rosée. Mais la nature, dans sa sagesse infinie, offre des remèdes tissés de ses propres trésors. Voici un spray capillaire, né de l’alliance poétique de la prêle et du romarin, pour envelopper votre chevelure d’une armure végétale, éclatante de vitalité. Une réponse aux caprices de l’automne Sous les cieux gris et les averses capricieuses, les cheveux souffrent, perdant leur lumière et leur vigueur. La prêle, humble gardienne des sols, gorgée de silice, vient fortifier la fibre capillaire, tandis que le romarin, vibrant d’énergie, réveille le cuir chevelu et ravive l’éclat. Ensemble, ils tissent un voile protecteur, une caresse végétale pour contrer la rudesse de la saison. Les ingrédients, dons de la terre 100 ml d’infusion de prêle : Telle une armure forgée dans les profondeurs de la terre, la prêle, riche en silice, renforce chaque mèche, lui offrant résilience et souplesse. 50 ml d’infusion de romarin : Ce feuillage aromatique, baigné de soleil, stimule la pousse et pare les cheveux d’une brillance digne des étoiles. 1 cuillère à café de vinaigre de cidre : Tel un alchimiste, il équilibre le pH, lisse les cuticules et fait scintiller la chevelure comme un ruisseau sous la lune. 5 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang : Une goutte de poésie exotique, nourrissante et envoûtante, qui parfume chaque vaporisation d’une douceur florale. Une danse avec la nature Dans une casserole, laissez chanter 200 ml d’eau pure, puis invitez 2 cuillères à soupe de prêle séchée et 1 cuillère à soupe de romarin séché à s’y plonger. Portez à ébullition, puis laissez infuser 15 minutes, comme un poème qui prend son temps pour éclore. Filtrez ce nectar végétal avec soin, recueillant son essence dans un récipient propre. Une fois refroidi, mêlez-y le vinaigre de cidre et les gouttes d’ylang-ylang, comme des perles précieuses tombant dans une fontaine. Versez ce philtre dans un flacon spray immaculé, prêt à dispenser sa magie. Un souffle de vitalité Vaporisez cet élixir sur vos cheveux, qu’ils soient humides ou secs, comme une brise d’automne caressant les feuilles. Chaque gouttelette dépose un bouclier de force et de lumière. Conservez ce trésor au frais et utilisez-le dans les 5 jours, car la nature, dans sa fraîcheur, offre ses bienfaits les plus purs. Les bienfaits, une ode à la chevelure La prêle, telle une tisseuse patiente, renforce la fibre capillaire, la rendant aussi robuste qu’une tige dans le vent. Le romarin, vibrant d’énergie, stimule le cuir chevelu, éveillant la pousse comme un bourgeon au printemps. Le vinaigre de cidre, discret mais puissant, lisse et fait scintiller, défiant l’humidité automnale. Ensemble, ils composent une symphonie végétale, une ode à la beauté naturelle de vos cheveux. Avec ce spray, laissez votre chevelure danser sous la pluie, forte, brillante et libre, comme une forêt embrassée par l’automne.

Quand l’automne drape le ciel de ses voiles gris et que la pluie murmure des mélodies mélancoliques, le corps et l’âme soupirent parfois d’épuisement. Les jours raccourcissent, le froid s’invite, et le moral vacille comme une feuille dans le vent. Pourtant, dans l’intimité d’un bain chaud, les plantes, gardiennes de la terre, tissent un cocon de douceur pour apaiser ces tourments. Voici une recette naturopathique, empreinte de poésie, pour un bain relaxant aux herbes d’automne, une ode à la détente et à la reconnexion. Ingrédients, présents de la nature Dans ce rituel, chaque élément est une caresse végétale, un murmure de la forêt et des champs : Deux poignées de feuilles de sauge séchées , sagesse ancienne, purificatrice des corps et des âmes, dont le parfum boisé chasse les ombres de l’esprit. Une poignée de fleurs de camomille séchées , pétales dorés, tels des soleils miniatures, qui apaisent les tempêtes intérieures et bercent les pensées agitées. Une poignée de sel d’Epsom , cristaux de la terre, alliés des muscles endoloris, libérant le corps de ses tensions comme une rivière emporte les feuilles mortes. Cinq gouttes d’huile essentielle d’orange douce , essence lumineuse, gouttelettes de soleil liquide, qui réchauffent le cœur et dissipent le voile du spleen automnal. Préparation, un rituel sacré Tel un alchimiste des sous-bois, préparez votre élixir de sérénité : - Réunissez les feuilles de sauge et les fleurs de camomille, et glissez-les délicatement dans un sachet de mousseline ou un filtre à thé, comme un bouquet offert à l’eau. - Faites couler une eau chaude, dont la vapeur s’élève en volutes dansantes, et plongez-y le sachet d’herbes, laissant leurs arômes se mêler à l’onde. - Dispersez le sel d’Epsom, qui fond comme une promesse de légèreté. Juste avant de vous immerger, versez les cinq gouttes d’huile essentielle d’orange douce, perles d’ambre qui éclatent en une fragrance chaleureuse. - Glissez-vous dans ce bain, offrez-vous vingt minutes de pause, et laissez chaque inspiration profonde tisser un lien entre vous et les murmures de la nature. Bienfaits, une étreinte végétale Ce bain est une célébration, un poème liquide où chaque ingrédient joue sa partition. La sauge, purificatrice, équilibre les émotions, tandis que la camomille, douce comme une comptine, apaise les tourments de l’âme. Le sel d’Epsom, tel un vent léger, relâche les nœuds du corps, préparant la peau à braver les frimas. Et l’orange douce, rayon d’automne, enveloppe le cœur d’une chaleur réconfortante, chassant la grisaille intérieure. Dans ce bain, le temps s’arrête, l’automne devient une alliée. Chaque goutte d’eau, chaque effluve végétal, vous ramène à l’essentiel : un instant de paix, un retour à soi, enveloppé par la tendresse des plantes. Fermez les yeux, écoutez le chant de l’eau, et laissez l’automne vous bercer.

Un silence tombe, léger comme la brume qui se lève. Les doutes, les vieilles chaînes familiales ou professionnelles, les anticipations s’évaporent sans bruit. Reste un espace clair, vaste, où l’amour n’a plus à se battre. Il coule, simplement, vers ceux que l’on porte en soi. Un message murmuré nous y conduit : observer ce qui retient, puis laisser filer. "Lâcher le mental au profit de ceux que nous aimons" Pas fuite, mais choix de paix. Les mots durs, les malentendus, les passions mal placées glissent comme l’eau sur la feuille de lotus. Tendre l’autre joue n’est pas "faiblesse", mais présence élevée, lumière qui répond à la confusion par plus de lumière encore. Cesser de tout comprendre, de tout contrôler. L’amour n’a pas de forme fixe. Il est poupée russe infinie, débordement sans mesure. Il nous soulève au-dessus des querelles, nous ouvre à la vastitude des messages qui passent, même embrouillés. Le lâcher-prise devient rosée : il nourrit sans forcer, apaise sans retenir. Regarde les pensées comme des nuages. Elles passent. Tu restes. Imagine cinquante bras qui veulent t’enlacer, mais tu n’en serres aucun. Ce détachement n’est pas froideur ; c’est ouverture. L’amour du Soi, une fois reconnu, se répand sans effort. La peur ? Un bluff. Un " je suis" suffit à tout relier. Prends soin de toi d’abord. Quand tu es plein, tu donnes sans compter. Pas d’amour forcé. Juste un trop-plein naturel. Comme un arc-en-ciel après l’orage, il unit les mains, guérit les terres blessées, relie sans nommer. La raison est muette face à l’amour. Amour, perce-moi. Fais de mon cœur ta demeure. Plus de séparation. Plus d’adieu. Juste l’océan où tout retourne. Oser la puissance intuitive, dépasser les rôles, les projections. Le couple n’est pas contrat, mais mémoire vivante, mère, enfant, père, famille. Le lâcher-prise y est acte de liberté : voir ce qui joue, apaiser le tumulte, laisser couler comme une rivière qui sait d’où elle vient et où elle va. Le monde est illusion de séparation. Lâcher la peur, c’est choisir la joie comme évidence. Chaque pensée libérée est une synapse rendue à l’amour. Chaque lien devient prière vivante. Une seule mélodie : le lâcher-prise n’est pas perte. C’est gain d’immensité. Offrir à ceux qu’on aime non pas nos chaînes, mais l’océan entier de notre présence. Laissez passer le vent. Ce qui reste est amour.

L’art et la spiritualité ont toujours été intimement liés, offrant un espace pour explorer l’âme, l’univers et les mystères de l’existence. Cet article vous invite à découvrir quatre approches artistiques contemporaines, chacune imprégnée d’une essence spirituelle, et à expérimenter ces styles pour nourrir votre propre

Quand l’automne drapé de brumes fraîches enlace la terre, la peau, tel un feuillage délicat, peut s’éteindre sous le voile de l’humidité et du froid. Terne, rugueuse, elle appelle un rituel doux, vibrant, pour raviver son éclat. Inspiré par les murmures de la nature et les savoirs ancestraux, ce gommage à la citrouille et à la cannelle est une caresse poétique, un élixir d’automne pour choyer votre enveloppe charnelle. Les présents de la terre : les ingrédients Dans ce ballet végétal, chaque ingrédient chante sa partition : 3 cuillères à soupe de purée de citrouille, joyau doré des champs d’octobre, gorgée de vitamines A et C. Telle une brise légère, elle exfolie en douceur et offre ses antioxydants pour protéger la peau des caprices du vent automnal. 2 cuillères à soupe de sucre de canne, cristaux bruts nés de la sève sucrée, qui dansent sur la peau pour polir délicatement ses aspérités. 1 cuillère à café de cannelle en poudre, épice chaude au souffle vivifiant, qui réveille la circulation et ranime l’éclat, comme un feu follet dans la forêt. 1 cuillère à soupe d’huile de coco, nectar soyeux des tropiques, qui enveloppe la peau d’un voile hydratant et protecteur, tel un cocon de douceur. Une alchimie sensorielle Dans un bol de bois ou de terre, mêlez ces trésors avec soin, jusqu’à ce qu’une pâte onctueuse naisse sous vos doigts. Sous la douche, lorsque l’eau tiède murmure sur votre peau, offrez-lui ce baume automnal. Appliquez la préparation en mouvements circulaires, comme une danse lente et bienveillante, laissant chaque grain caresser et réveiller l’épiderme. Puis, rincez abondamment, laissant l’eau emporter les impuretés et révéler une peau neuve, vibrante . Une renaissance automnale Ce gommage, tel un poème gravé dans la chair, libère la peau des cellules mortes, polissant son grain avec une tendresse infinie. La citrouille, étoile des récoltes, infuse ses vertus antioxydantes, dressant un rempart contre les assauts du froid. La cannelle, épice ardente, stimule la circulation, ravivant l’éclat comme une aube dorée. L’huile de coco, fidèle gardienne, hydrate et protège, laissant la peau douce comme une feuille caressée par la rosée. Une fois par semaine, offrez-vous ce rituel pour une peau lumineuse, prête à danser sous les rayons pâles de l’automne. Que ce gommage soit une célébration de la saison, un instant où votre corps s’accorde aux rythmes de la terre, vibrant au diapason de ses couleurs et de ses parfums.

Ce matin, une douce impulsion me guide à partager avec vous une pratique vocale d’une simplicité désarmante, mais d’une profondeur insoupçonnée. Le fredonnement, ce doux murmure intérieur, est bien plus qu’un simple son : c’est une clé pour harmoniser le corps, l’esprit et l’âme. Accessible à tous...

Dans le sublime silence, là où le monde se tait et se replie sur lui-même, un point émerge. Un point, si petit, si discret, pourtant si vaste dans son essence. Il est le commencement, l’écho d’une rencontre entre un outil et une surface, entre l’intention et la matière. Ce point, isolé, solide, stable, immobile, porte en lui l’introversion d’un univers en gestation. Il ne crie pas, il ne s’impose pas, il est, simplement. Ce point... est l’étincelle de l’être. Il ne cherche pas à se justifier car il est déjà complet. Pourtant, dans son immobilité apparente, il vibre d’une nécessité intérieure, une pulsation silencieuse qui murmure : "crée, deviens, révèle". De cette graine minuscule naît une œuvre, une expression de l’âme qui se déploie sans effort, comme une rivière suit son lit naturel. L’autonomie du point n’est pas une solitude froide, mais une liberté féconde, un espace où tout peut advenir. Dans ce silence, il n’y a ni urgence ni manque. Le point ne court pas après le monde car le monde est déjà en lui. Il est l’origine et la destination, le commencement et l’achèvement. Lorsqu’il s’ouvre, il ne se perd pas... il se donne. Et dans ce don, une œuvre prend forme, non pas pour prouver, mais pour chanter l’évidence de l’être. Ainsi, dans la simplicité d’un point, tout est dit. Il suffit de s’arrêter, d’écouter, de sentir. La surface matérielle n’est qu’un miroir ; l’outil, une extension de la main intérieure. Et l’œuvre ? Elle est le souffle de l’éternel, dansant dans le temps, née d’un silence qui jamais ne s’éteint.


